8 novembre 1806 : Prise de Magdebourg

Après les victoires de Iena et d'Auerstadt, la campagne prussienne des armées napoléonniennes tourne à la faveur de ces dernières. Murat se lance alors à la poursuite des armées prussiennes et arrivent devant Magdebourg le 19 octobre 1806 où sont repliées de nombreuses garnisons adverses. Murat somme alors le prince de Hohenlohe de déposer les armes, mais celui-ci prend la décision de poursuivre sa retraite accompagné de 20 000 hommes, laissant quelques garnisons en défense de Magdebourg.

Murat décide de la poursuite du prince prussien en retraite et laisse aux troupes dirigées par Ney et Soult le soin de prendre la ville de Magdebourg, dont les banques cachent quelques fortunes et trésors de princes allemands. Dès le 20 octobre 1806, un blocus de la ville est mis en place. Se sachant numériquement inférieur aux garnisons prussiennes, et alors dépourvues de pièce d'artillerie, le Maréchal Ney missionne le général Vandamme de tenter un "coup de bluff". Ce dernier menace alors le gouverneur de la ville et sa population d'un massacre s'il ne dépose pas les armes. La ville assiégée ne se plie pas mais Ney parvient tout de même à s'adjoindre le renfort de quelques pièces d'artillerie et fait bombarder la ville. La population de Magdebourg et la garnison se décourageant, d'autant plus que leur parvient la nouvelle de la prise de Berlin, une sortie est tentée le 4 novembre. Cette tentative est vaine.

L'armistice est signé le 7 novembre et, le 8 novembre, Magdebourg capitule. Le Maréchal Ney s'empare, notamment, des bijoux du prince de Hesse-Cassel qu'il remet à Napoléon.