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France Focus
27 juillet 2019

27 juillet 1794 : arrestation de Robespierre

Le 26 juillet 1794, critiqué, Maximilien de Robespierre monte à la tribune de la Convention et prononce un discours dans lequel il réfute sa responsabilité dans les dérives du régime de la Terreur, tout comme il rejette les accusations de tyrannie portées à son encontre. le soir, il tient ce même discours devant le Club des Jacobins qui lui offre son soutien, expulsant violemment les opposants. Robespierre espère alors s'adjoindre à nouveau la majorité à la Convention.

Dans la nuit, les opposants à Robespierre, qui craignent les représailles de celui-ci, tels que notamment Barras et Fouché, mobilisent leurs rangs ; ils promettent la fin de la Terreur si l'opposition à Robespierre l'emporte. Le 27 juillet, les membres du Comité de salut public interrompent la séance de la Convention. Ils attaquent, à la tribune, Robespierre, et lorsque celui-ci veut répondre aux accusations, il est hué et conspué. "A bas le tyran" résonne dans la salle. Robespierre ne peut assurer sa défense.

Louchet, député montagnard et dantoniste, demande un décret d'arrestion contre Robespierre. Celui-ci est rapidement voté. Puis, Barère, au nom du Comité de salut public, demande un décret d'arrestation pour Robespierre et élargi à ses plus proches soutiens tels que Saint-Just ou encore Augustin Robespierre. Arrêtés, ils sont conduits emprisonnés dans diférentes prisons de la ville.

La Commune s'insurge et parvient à faire libérer Robespierre ainsi que ses soutiens qu'ils amènent à l'Hôtel de ville. Robespierre refuse de porter l'insurrection. Les partisans de la Convention parviennent à s'organiser et investissent l'Hôtel de ville de Paris. Robespierre est arrêté et, comme nombre de ses compagnons, il est guillotiné dès le lendemain. La chute de Robespierre ouvre la voie à la fin de la Terreur et à la mise en oeuvre d'un nouveau régime politique, le Directoire.

Arrestation_de_Robespierre

Arrestation de Robespierre, La nuit du 9 au 10 thermidor an II, gravure de Jean-Joseph-François Tassaert, d'après Fulchran-Jean Harriet, vers 1796, musée Carnavalet.

 

 

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