28 avril 1503 : Bataille de Cérignole

En 1500, par le Traité de Grenade, le roi de France Louis XII et l'espagnol Ferdinand II d'Aragon dit Le Catholique, se partagent le royaume de Naples. Mais les espagnols, dès 1502, contestent la présence française. Éclate alors la troisième guerre d'Italie, dans laquelle s'inscrit la bataille de Cérignole.

A Cérignole, l'armée française est placée sous l'autorité de Louis d'Armagnac, Comte de Guise et Duc de Nemours, l'un des plus brillants chefs militaires français. Face à elle, l'armée espagnole, aussi nombreuse mais bien moins équipée en pièce d'artillerie.

Moins puissante, l'armée espagnole tend un piège aux troupes françaises. En feignant une retraite, les espagnols attirent la cavalerie française au milieu de ses arquebusiers protégés par des fossés. En environ une heure, les français perdent un tiers de leur troupe sous le feu ennemi. D'Armagnac est tué.

La défaite française à la bataille de Cérignole, avec celles de Seminara et Garigliano, conduit à la perte des territoires français de la péninsule de Naples.