Puit Couriot - Musée de la mine de Saint-Etienne (Loire, 42)

Une fois n’est pas coutume, c’est à une plongé dans l’histoire contemporaine, et industrielle, de la France que nous vous invitons, une plongée sous terre au cœur du Puit Couriot.

Si les lieux – située au cœur de la ville de Saint-Etienne, abritent aujourd’hui un vaste musée, le site du Puit Couriot, édifié à partir de 1913, fut l’un des plus important puit d’extraction du charbon du bassin minier jusqu’à sa fermeture en 1973. Le musée qu’il abrite aujourd’hui permet à ses visiteurs une découverte, la plus réaliste possible, du quotidien de ces travailleurs des fonds miniers qui permirent le développement industriel du pays.

C’est par la découverte des espaces extérieurs, autour du chevalement haut de plus de trente mètres que la découverte du quotidien des mineurs débute. Et dès l’entrée dans les bâtiments de surface, nous voilà au cœur de ce qu’était la vie de la mine. Impeccablement aménagées, les salles que l’on traverse nous laisse découvrir, la vie des femmes et des hommes qui, ici, travaillaient, jusque dans les odeurs de charbon parfoisperceptibles encore. On découvre ainsi le grand lavabo et ses centaines de paniers suspendus (vestiaire des mineurs et douche), la lampisterie (où, en pointant, les mineurs se voyaient remettre leur lampe et la déposait au retour), la salle des machines d’extraction et celle des compresseurs.

Puis, nous y sommes, on enfile un casque, on pénètre dans l’ascenseur, et nous voilà en route pour la galerie de la mine. Après une descente en profondeur, le début de l’exploration des sous-terrain peut débuter. D’abord à bord d’un petit train, puis en sillonnant à pieds à travers les étroits couloirs. On y découvre le travail des mineurs, les risques, les méthodes, les difficultés, les infrastructures… La visite nous dirige jusqu’à la mine ancienne, celle des années 1920, puis dans les écuries avant de nous ramener aux portes de la cage qui nous conduit jusqu’à la surface.

La parfaite reconstitution des lieux offre ainsi un aperçu du cadre de travail des mineurs, la pénibilité en moins bien entendu, celle-ci se laissant entrevoir par les quelques affiches syndicales exposées.