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France Focus
15 juillet 2019

15 juillet 1801 : Concordat, Napoléon et Pie VII renouent les liens entre la France et l'Église catholique

Depuis la Révolution de 1789 et les mesures qui en découlèrent, et notamment la Constitution civile du Clergé, la France est déchirée par une crise religieuse, mettant à mal la stabilité du pays. Pour Bonaparte, il est nécessaire d'apaiser le pays et de résoudre cette crise. Pour Pie VII, élu Pape en 1800, il est indispensable de réaliser l'unité de l'Église catholique, mise à mal par la situation en France ; d'autant plus que la France constituait alors la première puissance catholique.

Le Concordat est ainsi signé le 15 juillet 1801 par Joseph Bonaparte, représentant le Premier Consul Louis-Napoléon Bonaparte, et Consalvi, reprsésentant du Pape Pie VII. Le Concordat prévoit, notamment, que le catholicisme est la "religion de la majorité des français" ; le Pape ayant concédé qu'elle ne soit pas Religion d'État. Cela permet d'assurer aux français, dont les confessions sont multiples, une liberté de culte. Par ailleurs, s'il appartient au Gouvernement de nommer les évêques, ces derniers - comme les curés - ne sont plus élus par les citoyens et c'est au Pape qu'il revient alors le pouvoir de conférer les pouvoirs religieux aux évêques, ce dernier retrouvant ainsi un rôle dans l'organisation du clergé français. En outre, en l'échange de l'octroi d'une rémunération des évêques et curés par l'État, fonction de leur rôle et devant leur permettre une vie décente, l'Église renonce à réclamer ses biens saisis lors de la Révolution.

Le Concordat, en renouant les liens entre la france et Rome, permet ainsi de pacifier la question religieuse qui anime le pays depuis la Révolution.

Allégorie_du_Concordat_de_1801

Allégorie sur le Concordat de 1801, Pierre Jospeh célestin François

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