26 septembre 1799 : La France se préserve de l'invasion par la victoire de Masséna à Zurich

En 1798, plusieurs puisssances européennes se liguent contre la France au sein de la Deuxième coalition, avec pour objectif de mettre fin au gouvernement républicain issu de la Révolution de 1789 et de restaurer la monarchie. La Grande-Bretagne, instigatrice de cette alliance, parvient ainsi à s'entourer des plus grandes puissances, dont la Russie, l'Autriche, la Turquie, la Suède ou encore les Deux-Siciles.

Les français parviennent à résister au nord face aux armées anglo-autrichiennes débarquées en République battave (actuelle Hollande) mais au sud la situation est bien plus délicate. Les armées russes du général Souvarov prennent le dessus sur les armées françaises en Italie. En août 1799, Souvarov et les troupes russes et cosaques s'apprêtent à franchir les étapes et à envahir la France. C'est en Suisse que va alors se jouer l'avenir de la France.

Le général Masséna prépare et organise ses troupes. Il tente, en juin 1799, une offensive mais la supériorité numérique des autrichiens le contraint à se replier sur Zurich, dont il est chassé par un offensive de l'archiduc Charles lors de la première bataille de Zurich. Retranché derrière la rivière Limmat, il repousse une nouvelle attaque en août 1799. Par les habiles mouvements menés par le Général Masséna, les troupes de la Deuxième coalition vont se trouver divisées sur plusieurs fronts, permettant aux français de l'emporter près de Zurich le 26 septembre 1799. La victoire du Général Masséna affaiblie cosidérablement la Deuxième coalition et sauve la France de l'invasion. Le tsar Paul 1er qui reproche à l'Autriche les causes de la défaite quitte la coalition.

Bienq ue la victoire de Masséna soit parvenue à sauver la France de l'invasion par les puissances européennes, à Paris le gouvernement du Directoire doit faire face aux royalistes qui tentent d'appeler à un retour de la monarchie. Quelques jours plus tard, Bonaparte débarque dans le sud de la France, avec le dessein de sauver la Révolution.

Le général Masséna à la bataille de Zurich le 26 septembre 1799, François Bouchot