22 juin 1815 : seconde abdication de Napoléon 1er

Le 20 juin 1815, Napoléon 1er, défait à Waterloo le 18 juin, arrive à Paris. Son frère Lucien Bonaparte, et Lazare Carnot, tentent de l'encourager à s'assurer qu'il conservera le pouvoir, malgré la défaite et les résistances internes, en instaurant une dictature temporaire. Mais Napoléon refuse d'user une nouvelle fois de la force et compte demander à la Chambre de lui octroyer les pleins pouvoirs.

Avertis, les représentants de la Chambre se mobilisent contre le risque d'un coup d'état. Lafayette proclame alors l'assemblée inviolable et permanente. Un comité se constitue autorise alors les négociations avec les puissances européennes coalisées, sans même en référer à l'empereur. Alors que la chambre des représentants envisage la déchéance de l'empereur, une proposition d'abdication lui est faîte. Napoléon accepte, pensant que cela permettrait de conserver le pouvoir au sein de sa dynastie par l'instauration d'une régence en l'attente de l'avènement de son fils alors âgé de cinq ans. Le 22 juin 1815, Napoléon 1er dicte à son frère le texte de son abdication.

Le 25 juin, alors qu'il constate les échecs militaires français, Napoléon 1er se propose comme "simple général", en vain. Le 29 juin, il est invité à quitter Paris pour Rochefort d'où il pense pouvoir fuir aux États-Unis. Mais, le 5 juillet, la France capitule face aux alliés, permettant ainsi le retour à Paris, et au pouvoir, de Louis XVIII. Dans ce contexte, le 15 juillet 1815, Napoléon 1er se rend aux anglais qui le conduiront à l'exil sur l'île de Sainte-Hélène.

Napoléon en route pour Sainte-Hélène à bord du Bellerophon